L’Institut Pasteur de la Guadeloupe (IPGp) a été créé le 4 octobre 1948 par une convention signée entre le Préfet de la Guadeloupe et le Directeur de l’Institut Pasteur. Il est un établissement secondaire de l’Institut Pasteur (Paris).

Historiquement les activités menées au sein de l’IPGp ont toujours été centrées sur des activités de service et de santé publique d’une part et sur la recherche de l’autre, avec une dimension de formation transversale inscrivant donc bien cet institut dans les missions traditionnelles des Instituts Pasteur dans le monde.

Dans les années 50 les thématiques de service et de recherche tournaient autour du contrôle des eaux, de la répression des fraudes, de la lèpre, la filariose, la schistosomiase… puis entre 1960 et 1980 s’y sont adjointes les activités liées à la lutte anti-vectorielle et une part active dans l’éradication du paludisme, de la filariose lymphatique et dans la lutte contre la schistosomiase intestinale et le rhumatisme articulaire aigu.  Dans les années 90, les activités ont été recentrées avec la mise en place d’un laboratoire de recherche et de référence sur la Tuberculose et les Mycobactéries.

Dans les années 2000, deux nouveaux bâtiments ont successivement été construits pour héberger le laboratoire d’Hygiène de l’Environnement.

En 2014, l’IPGp a pu s’équiper d’un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3, le premier en Guadeloupe destiné au diagnostic des pathogènes humains de niveau 3 et aux activités de recherche.

Aujourd’hui, et presque 80 ans après sa création, l’IPGp continue à mettre en œuvre son savoir-faire dans la recherche au travers de cinq entités et une cinquantaine de personnes (Laboratoire des maladies vectorielles, Laboratoire de Chimie Analytique Appliquée à la Santé, équipes de recherche Amibes, Écologie microbienne, Microbiologie Clinique) qui suivent un axe stratégique « Environnement – Santé » particulièrement en ligne avec les concepts bien connus à présent de One Health et les bouleversements environnementaux à venir.

Parallèlement, l’IPGp maintient ses activités traditionnelles de services (laboratoire d’Hygiène de l’Environnement, centre de vaccination, laboratoire de microbiologie médicale spécialisée) au bénéfice d’abord du territoire puis, plus généralement, des Caraïbes.